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Commune de Polminhac (Cantal)

L'Eglise Saint-Victor

02/03/2023

Largement remaniée depuis le XIIIe siècle, l’église St Victor dissimule ses origines romanes sous un aspect massif et un style mal défini.

Elle a pour patron saint Victor; elle portait le titre de prieuré et était annexée à l’archidiaconat de Billom.
Les parties les plus anciennes de l’édifice, chœur et clocher, remontent au début du XIIIème siècle, peut-être même à la fin du XIIème pour le clocher et valent une petite visite. L’église actuelle, résultat de plusieurs campagnes de construction, est surtout célèbre pour son porche du XVIème siècle, elle est classée aux Monuments Historiques.

Un guide de l’Eglise  a été édité pour les visiteurs.

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Le prodigieux destin du père Jacques Berthieu (1838-1896)
Polminhac-Madagascar-Rome

Qui aurait pu croire que le premier saint de l’Océan indien serait un Cantalien ? Jacques Berthieu, né à Polminhac, prêtre diocésain en 1864, passa, devenu jésuite, plus de 20 ans à Madagascar, où il fut martyrisé en 1896.

Au-delà de son caractère religieux, la canonisation par le pape Benoît XVI à Rome, le 21 octobre 2012, est un événement important pour le Cantal, comme en témoignaient les 200 personnes présentes, le vendredi 5 octobre 2012, dans l’église de Polminhac, pour écouter l’évocation de la vie du père Berthieu.

Proposée par les Archives départementales du Cantal, à l’invitation de la commune et de la paroisse, la lecture alternée de lettres, de récits, de témoignages, a permis de retracer les grandes étapes de son existence. Commencée dans l’humble maison de Montlogis, elle aurait pu être celle d’un vicaire de campagne ; mais elle s’élargit aux dimensions du monde. La « vieille croûte d’Auvergne », comme il se surnomme lui-même, traverse les mers et les océans, découvre un climat, des mœurs, des langues inconnus. En butte aux persécutions alternées de la France républicaine (qui chasse les congrégations) et des autorités malgaches dans le contexte tendu des guerres coloniales, Berthieu cultive inlassablement la vigne du Seigneur et la vigne tout court. Il catéchise, baptise, marie, visite des postes éloignés, enseigne à temps et à contretemps, dialogue, construit, jardine, découvre, s’émerveille, bataille, instruit, console, sans jamais se désintéresser de l’Auvergne ni de sa famille : vingt années tenaces, pleines d’espérance malgré les mille occasions de découragement. Il est massacré par les Menalamba le 8 juin 1896 à Ambiatibe et fut béatifié par Paul VI en 1965.

L’évocation de ce destin prodigieux s’est terminée par deux chants interprétés par les religieuses malgaches d’Aurillac et de Quézac. Chacun comprit alors pourquoi le père Berthieu fut sous le charme de la musique et du peuple de Madagascar. Le Cantal a donné son premier saint à l’Île Rouge, qui, un siècle plus tard, le lui rend bien !

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