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Le village de Polminhac, La commune de POLMINHAC est située à l’entrée ouest de la Communauté de Communes Cère et Goul en Carladès qui compte onze communes pour 5060 habitants. Elle assure la transition entre le bassin d’Aurillac et le Parc des Volcans d’Auvergne dans la magnifique vallée de la Cère. Un peu d'Histoire... |
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Le village de Polminhac Situé sur une hauteur qui domine le village, le château de Pesteils est demeuré extérieur au chef-lieu, si bien que l’église paroissiale, bâtie de l’autre côté du ruisseau de Costes et de la route principale, apparaît comme le véritable pôle de développement de l’agglomération. La Cère était franchie, plus d’une lieue en amont, à Comblat-le-Pont (dans la paroisse de Vic-en-Carladès) où existait un péage. Le pont de Polminhac, au droit du village eut une existence intermittente au XVIIIe siècle, construit et reconstruit en bois, il fut à plusieurs reprises emporté par les inondations. Le 22 mai 1784 un incendie ravagea une partie du village du côté de Vic-en-Carladès, privant quatorze familles de leurs maisons et granges ; l’importance du sinistre est sans doute l’indice de la persistance de la couverture en chaume, du moins chez les pauvres gens car la lettre du marquis de Miramon, qui relate l’affaire et demande un secours à l’intendant, fait état de la « thuile », lauze de micaschiste que les habitants devaient aller chercher par Les Huttes « du côté du Mur de Barrès », dans le bassin du Goul, plus précisément peut-être à la carrière d’Escoubiac sur la commune de Cros-de-Ronesque. |
La route d’Aurillac à Saint-Flour |
L’emblématique château de Pesteils...
...qui domine le village de Polminhac est un château médiéval. Il est situé sur un promontoire rocheux surplombant le village et la vallée de la Cère. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 juillet 1994. Hélène de Teissières, dame de Polminhac et de Marfons, fille de Pierre de Tessières et de Ermenarde de Marcenac, épouse vers 1370 Jean de Foulholes, né vers 1350 et décédé en 1404, seigneur de Foulholes, bailli des montagnes d’Auvergne, puis chambellan de Jean de Berry (duc d’Auvergne), puis sénéchal du Rouergue en 1395. Il eut plusieurs enfants : Benoîte de Foulholes, dame de Polminhac qu’elle apporte par son mariage à Rigaud de Montamat, Hélène de Foulholes, Géraud de Foulholes et Jean de Foulholes, écuyer né en 1372 et décédé en 1417. Le donjon de 40 m de haut date de la fin du Moyen Âge, au début de la guerre de Cent Ans. Pendant la deuxième moitié du 17ème siècle, le corps de logis et le pavillon d’angle ont été agrandis. Le château a été remanié par l’architecte Émile Lemaigre à la fin du 19ème siècle. Au 19ème siècle toujours, leurs décors intérieurs ont été remaniés dans le goût néo-gothique puis réaménagés au début du 20ème. Des fresques du 15ème siècle situées dans le donjon ont été restaurées en 2008 (prix Sotheby’s). Des plafonds peints du 17ème, scènes de la mythologie grecque, ornent deux chambres situées au 1er étage du corps de logis. Une cuisine ancienne, restaurée en 2000 a reçu le prix La Cornue. Des peintures murales du premier quart du 20ème siècle de Félix Tourdes (1855-1920) sont classées monument historique au titre d’objet depuis 1980. Le parc du château de Pesteils a été redessiné au début du 20ème siècle. Il comporte une terrasse en terre-plein, un verger et un jardin potager. Ce dernier a été inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables. En 1942, Pesteils a servi de décor pour le film L’Éternel Retour avec Madeleine Sologne et Jean Marais. Le château est depuis 1608 la propriété de la famille de Cassagne de Beaufort de Miramon Pesteils qui l’habite encore aujourd’hui. 20 personnages de cire illustrent sept siècles de vie quotidienne à Pesteils. |